Les propriétaires bailleurs qui entreprennent des travaux de rénovation peuvent imputer les déficits occasionnés par ces dépenses sur leurs revenus globaux. Pour les travaux de rénovation énergétique, le plafond de dépenses imputables est doublé jusqu’au 31 décembre 2025.
Les propriétaires qui proposent une location non meublée peuvent en bénéficier. De plus, ils doivent relever pour ce bien du régime d’imposition au réel.
Le déficit foncier est calculé en soustrayant le montant des charges au montant des revenus fonciers. Ce montant peut alors être déduit du revenu global, et permet ainsi de réduire l’impôt sur le revenu.
Les dépenses imputables sont plafonnées à 10 700 € par an mais la loi de finances rectificative du 1er décembre 2022 rehausse temporairement la limite d’imputation jusqu’à 21 400 € par an pour certains travaux. Ce rehaussement concerne les travaux de rénovation énergétique permettant à un logement de passer d’une classe énergétique E, F ou G à une classe A, B, C ou D. Il s’applique pour les dépenses pour lesquelles le contribuable justifie de l’acceptation d’un devis à compter du 5 novembre 2022 et qui sont payées entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2025.
Sont concernés les travaux de réparation et d’entretien, qu’il s’agisse de travaux occasionnés par la vétusté du logement ou pour en faciliter la location. Les travaux de construction, reconstruction ou d’agrandissement ne peuvent en revanche pas être déduits du revenu foncier.
Optimisez vos finances en profitant pleinement des avantages offerts par le déficit foncier pour vos investissements immobiliers.